Ce mercredi, je vous invite a retombe r en enfance , a remonter le temps jusqu’a vous retrouver en classe.

Ce mercredi, je vous invite a retombe r en enfance , a remonter le temps jusqu’a vous retrouver en classe.

Que ce soit a la maternelle, au cours preparatoire, au college, au lycee.

Procedez en 2 etapes :1 – Repensez aux pedagogues que vous avez croises quand vous etiez eleve, collegien, lyceen. Rappelez-vous leurs traits, leurs facons de parler, leurs caracteres, leurs cotes particuliers, voire bizarres. Revivez les situations comiques vecues alors. Souvenez-vous des comportements cocasses des eleves face a toutes les enseignants.2 – Racontez ces moments scolaires qui vous ont marques a jamais. Sans vous interdire de les romancer.

Parmi faire mes anecdotes scolaires

Notre instituteur a effectue son service militaire au sein d’ l’aviation. Cela adore les avions, il est incollable, qu’importe le modele. On a vite vu cel. De notre place on va pouvoir apercevoir, derriere des vitres, passer des avions au ciel. Chaque fois qu’un avion surgit l’un de nous s’ecrie : » O ! monsieur, regardez, c’est quel cet avion celui-la ? » Ca y est, Il semble piege ! Cela nous detaille le modele et c’est parti pour votre quart d’heure et pendant lequel on fera gui?re autre chose et nous sommes rejouis d’avoir detourne le cours.

J’habite dyslexique. De facetieux neurones font des croche-pieds aux mots dans mon cerveau. Mon orthographe trebuche souvent quand j’ecris. Peut-etre avez-vous remarque une faute. Merci de me la signaler : blog.entre2lettres(at)gmail

La classe de musique de Mademoiselle Camille Evieux-Lamberet se trouvait dans les sous-sol du lycee, un etage a demi-enterre. Mes grandes et etroites fenetres a chassis, opaques et toujours fermees, laissaient voir des silhouettes deformees de chaussures ou de roues de poussettes, de l’autre cote de l’univers. Plus loin dans le couloir, on trouvait les salles de danses rythmiques avec leurs grandes barres vissees au mur. Et, tout au bout, une porte a battants s’ouvrait concernant le vaste gymnase.

Camomille-et-vieux-balai – qui n’avait nullement ete rebaptise a Notre sauce aigre douce avec votre essaim beaucoup de vitalite ? – etait une vraie demoiselle a l’ancienne, sans age, chignon et collier de perles, voix pointue et elocution delicate. Plusieurs quelques dizaines de professeurs que comptait ce grand lycee, elle est assurement la plus originale… Elle regnait sans partage concernant le bout de couloir. Aucun surveillant ne se risquait si loin. Inutile d’en savoir trop. Mes lyceennes craignaient ou adoraient l’avoir tel prof de musique. Chaque cours etait une aventure et l’heure hebdomadaire ne laissait personne indifferent.

J’etais, a l’epoque, une adolescente timide et reveuse, que le solfege ne passionnait nullement.

Mes hieroglyphes sur leur portee resistaient a ma pierre de Rosette. Alors je naviguais a vue, ou plutot a son, guidee par la melodie ambiante, ouvrant Notre bouche, articulant, exagerant mon expression de confiance et attentive. En fait, aucun bruit ne sortait de ma bouche. Et, chaque fois, j’esperais tres fort que ca ne tomberait gui?re sur moi … Car, tot ou tard, Camomille plaquait votre accord furieux sur le piano qui nous faisait face et en surgissait, rose et echevelee, comme 1 diable de une boite. – FAAAAAAAAAA. Neanmoins, QUI est alle me chercher 1 J’ai . Et sans s’arreter a ce leger detail, elle s’engageait entre les rangs et tirait au hasard l’une de nous par la manche de une blouse. – Mademoiselle, j’attends : FAAAAAA, FA, FA, FA – faaaaaa,fa fa fa, soufflait la chevre emissaire. Sans un commentaire elle tirait l’ecoliere par la main vers le devant en classe et, d’un geste theatral, la coiffait de sa corbeille a papiers – vide ou haute. Elle contemplait le ?uvre – le visage penaud entouree des croisillons d’osier – et le rire en cascade etonnamment enfantin emplissait soudain le silence: – Oh, le petit oiseau dans sa cage ! Il chante le petit oiseau ? Allez chante ta ritournelle ! Tout un sketch s’ensuivait, ou le « petit oiseau » etait tour a tour invite a siffler, a couver, a ramener des brindilles au nid … Camomille payait de une personne avec engouement, mimant l’arbre, le nid ou le fidele compagnon enamoure du volatile. Parfois, tarif fdating si la demoiselle avait de longs cheveux, elle preferait lui ramener une meche sur la figure, l’invitant a Notre tenir coincee sous le nez au moyen d’une grimace qui retroussait ses levres. Bouh, quelle honte Afin de l’infortunee adolescente, qui rougissait sans se revolter ! Eh oui, mai 1968 n’etait pas encore passe avec la.

Mais ce qu’elle preferait, c’etait quand, assise a son travail, elle discourait via le ton d’la confidence, racontant sa vie, son petit village de montagne et la chanson qu’elle avait un jour creee pour l’honorer. Cette chanson, naturellement, etait J’ai premiere qu’elle nous apprenait – et je la chante bien ! Comme le chat qui surveille le trou une souris sans en avoir l’air, elle prenait des heures, semblait plongee en elle-meme. Et soudain celle-ci pointait l’index via celle qui toussotait, remuait furtivement sur sa chaise, ou regardait un bref instant par la fenetre. – Venez la, mademoiselle ! J’y ai goute, une fois. Oulala… – Sous le travail ! Et celle-ci continuait son file comme si de rien n’etait, donnant de temps a autres des petits coups de pieds prudents et s’exclamant : – Mon Dieu, c’est quoi ! Mais je ressemble i  qu’il y a 1 chien la-dessous ! Et toute la classe s’esclaffait. Car, effectivement, c’etait drole. Surtout si on faisait part du public soulage de n’etre gui?re sur scene. Et Camomille chauffait la salle, lui faisant des clins d’?il.

A l’oppose de Camomille, il y avait ce professeur d’anglais, feministe quasi-declaree, tres cherie avec le professeur d’espagnol des minutes, qui souffrait de tout son etre de passer ses journees avec ces stupides gamines qui allaient se laisser faire comme leur maman ! De tout cela, rien n’etait dit, ainsi, c’est du age adulte que je l’ai compris. Elle nous aimait d’une facon bourrue, ainsi,, a chaque nouvelle tournure de phrase qu’elle nous apprenait, elle disait d’un ton insistant que, du haut de nos 15 annees, nous n’entendions nullement : – Plus tard, quand vous ferez la vaisselle, vous serez bien contentes de vous dire : mais je sais aussi parler anglais !

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